14.10.2007, 13:15
BIENHEUREUX qui possède encor l'humble maison
Construite par l'aïeul, en bonne pierre grise,
Dans les arbres, au bord de l'eau, près de l'église,
Qui contente à la fois son coeur et sa raison !
Heureux qui de son seuil voit passer la saison,
Qui s'assied où sa mere autrefois s'est assise,
Qui dort dans le vieux lit de son père, à sa guise,
Qui garde la coutume et l'ancienne façon !
Sous le toit paternel le souvenir habite.
L'âme des parents morts dans les chambres palpite,
Des générations y viennent s'émouvoir;
Le cortège infini des ancêtres défile
En silence, de pièce en pièce, chaque soir...
-Il n'est point de passé dans les maisons de ville.
Construite par l'aïeul, en bonne pierre grise,
Dans les arbres, au bord de l'eau, près de l'église,
Qui contente à la fois son coeur et sa raison !
Heureux qui de son seuil voit passer la saison,
Qui s'assied où sa mere autrefois s'est assise,
Qui dort dans le vieux lit de son père, à sa guise,
Qui garde la coutume et l'ancienne façon !
Sous le toit paternel le souvenir habite.
L'âme des parents morts dans les chambres palpite,
Des générations y viennent s'émouvoir;
Le cortège infini des ancêtres défile
En silence, de pièce en pièce, chaque soir...
-Il n'est point de passé dans les maisons de ville.