14.10.2007, 12:59
TROP longtemps, j'ai vécu dans ton air empesté
Avec tes commerçants, parmi tes hypocrites;
Mes vertus d'enfant doux, tu me les as détruites,
O Ville, où l'on respire un vent d'iniquité !
Dans la tranquille nuit au ciel de pureté,
Quel troupeau de voleurs et de filles séduites !
Les croix de tes clochers sont par l'ombre réduites,
Et tu n'en cherches plus la divine clarté !
Hélas ! tu ne seras grande en rien ! La matière
T'écrase le cerveau sous sa masse de pierre !
A quoi penseras-tu désormais ? Pas à Dieu !...
Puisqu'il faut qu'on te voie au Christ rendre service,
Cours au Temple en passant par la maison du Vice,
Moi, je reste à genoux sous le firmament bleu !...
Avec tes commerçants, parmi tes hypocrites;
Mes vertus d'enfant doux, tu me les as détruites,
O Ville, où l'on respire un vent d'iniquité !
Dans la tranquille nuit au ciel de pureté,
Quel troupeau de voleurs et de filles séduites !
Les croix de tes clochers sont par l'ombre réduites,
Et tu n'en cherches plus la divine clarté !
Hélas ! tu ne seras grande en rien ! La matière
T'écrase le cerveau sous sa masse de pierre !
A quoi penseras-tu désormais ? Pas à Dieu !...
Puisqu'il faut qu'on te voie au Christ rendre service,
Cours au Temple en passant par la maison du Vice,
Moi, je reste à genoux sous le firmament bleu !...