14.10.2007, 12:58
O Reine malheureuse et presque sans couronne,
Qui portez vaillamment une si lourde croix,
Vous nous faites songer aux saintes d'autrefois,
A celle-là, surtout: votre illustre Patronne !
Salut à la grandeur qui d'humbles s'environne,
Qui partage aux petits son coeur, sa main, sa voix,
Qui console, qui panse et qui guérit parfois,
Sans ostentation ni gloire fanfaronne !
Un jour qu'aux miséreux torturés par la faim,
Elisabeth portait, en mystère, du pain,
O miracle ! son tablier fut plein de roses !...
Reine qui subissez l'humiliant affront,
Vos vertus sont aussi de grandes fleurs écloses
Que tresse le Seigneur autour de votre front !
Qui portez vaillamment une si lourde croix,
Vous nous faites songer aux saintes d'autrefois,
A celle-là, surtout: votre illustre Patronne !
Salut à la grandeur qui d'humbles s'environne,
Qui partage aux petits son coeur, sa main, sa voix,
Qui console, qui panse et qui guérit parfois,
Sans ostentation ni gloire fanfaronne !
Un jour qu'aux miséreux torturés par la faim,
Elisabeth portait, en mystère, du pain,
O miracle ! son tablier fut plein de roses !...
Reine qui subissez l'humiliant affront,
Vos vertus sont aussi de grandes fleurs écloses
Que tresse le Seigneur autour de votre front !