Themabewertung:
  • 0 Bewertung(en) - 0 im Durchschnitt
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
SONNET 20
#1
20

Prédit me fut, que deuois fermement
Un iour aymer celui dont la figure
Me fut descrite : et sans autre peinture
Le reconnu quand vy premièrement:

Puis le voyant aymer fatalement,
Pitié ie pris de sa triste auenture:
Et tellement ie forçay ma nature,
Qu’autant que lui aymay ardentement.

Qui n’ust pensé qu’en faueur deuoit croitre
Ce que le Ciel et destins firent naitre?
Mais quand ie voy si nubileus aprets,

Vents si cruels et tant horrible orage:
Ie croy qu’estoient les infernaus arrets,
Qui de si loin m’ourdissoient ce naufrage.
Der Anspruch ihn auszudrücken, schärft auch den Eindruck.
Zitieren


Gehe zu:


Benutzer, die gerade dieses Thema anschauen: 1 Gast/Gäste
Forenfarbe auswählen: