Adolphe Duhart
? - 1909 USA
Sonnet
A Mme Louise de Mortié
Le cantique sacré qu'un ange dit aux cieux,
Les accords des oiseaux quand l'horizon s'irise,
Tous les bruissement que soulève la brise
Dans des bois en son vol léger, capricieux;
Le rire d'un lutin folâtre et gracieux,
Le murmure de eaux que le vent ride et frise,
Et l'accent virginial d'une vierge surprise
A son premier aveu, tendre et délicieux;
Les préludes naïfs d'un amoureux trouvère,
La prière du Christ tombant sur le Calvaire,
Et son cri de pardon exhalé sur la croix,
Et tout ce que le ciel promet quand on l'implore,
Madame, a moins de charme, est moins divin encore,
Pour nos cœurs captivés, que votre douce voix.
? - 1909 USA
Sonnet
A Mme Louise de Mortié
Le cantique sacré qu'un ange dit aux cieux,
Les accords des oiseaux quand l'horizon s'irise,
Tous les bruissement que soulève la brise
Dans des bois en son vol léger, capricieux;
Le rire d'un lutin folâtre et gracieux,
Le murmure de eaux que le vent ride et frise,
Et l'accent virginial d'une vierge surprise
A son premier aveu, tendre et délicieux;
Les préludes naïfs d'un amoureux trouvère,
La prière du Christ tombant sur le Calvaire,
Et son cri de pardon exhalé sur la croix,
Et tout ce que le ciel promet quand on l'implore,
Madame, a moins de charme, est moins divin encore,
Pour nos cœurs captivés, que votre douce voix.