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Normale Version: LES MAINS GARDIENNES
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LES MAINS GARDIENNES

Sous l'attouchement tiède et blanc des mains savantes,
Les notes avaient des soupirs mélodieux;
De sonores frissons vibraient dans les adieux,
Qui semblaient sanglotés par des lèvres vivantes.

Sous les très chères mains, idéales servantes,
L'âme jeune chantait ses bonheurs radieux;
Et les accords sonnaient attristés ou joyeux,
Au contact adoré des caresses ferventes.

Dans les très belles mains, plus douces que les fleurs,
Je rêve de poser le poids de mes douleurs,
Pour qu'il s'exhale au ciel en légère harmonie;

Et que je puisse un jour, gardé des maux humains,
Entrer, au geste clair des effleurantes mains,
Dans le charme éternel et l'extase infinie !