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Normale Version: Stuart, Marie: Un seul penser qui me profite et nuit
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MARIE STUART

Un seul penser qui me profite et nuit,
Amer et doux change en mon cœur sans cesse
Entre le doute et l'espoir qui m'oppresse,
Tant que la paix et le repos me fuit.

Donc, chère sœur, si cette carte suit
L'affection de vous voir qui m'oppresse,
C'est que je vis en peine et en tristesse,
Si promptement doux effet ne s'ensuit.

J'ai vu ma nef relâcher par contrainte
En haute mer, proche d'entrer au port,
Et temps serein se convertir en trouble;

Ainsi je suis en soucy et en crainte ;
Non pas de vous, mais si souvent à tort
Fortune rompt violle et cordage double!